mercredi 30 novembre 2011

Un Canon 550D à 4000i/s c'est possible.

Que faire lorsque l'on souhaite faire du slow motion (ou ralenti, en français) et que les moyens techniques nous manquent.
Cette vidéo démontre les capacités cachées de votre petit boîtier réflex numérique avec lequel vous pensiez ne pas dépasser les soixante images à la seconde.




L'astuce est relativement simple à comprendre, il suffit de paramétrer la vitesse d'obturation (ou shutter en anglais) sur la fréquence d'images par seconde souhaitée (cela peut toutefois nécessiter un objectif spécifique pour obtenir une qualité d'image correcte) et d'utiliser un logiciel qui interpolera ensuite les images manquantes.

Il s'agit bien évidement que d'une interpolation, c'est-à-dire une interprétation par le logiciel des images qui n'existent pas, suivant un procédé similaire à l'encodage de certains formats vidéo.

Twixtor, le logiciel utilisé dans la démonstration ci-dessus, est en réalité un plugin exploitable sur la plupart des logiciels de postproduction audiovisuel.
Il vous en coûtera tout de même plusieurs centaines d'euros selon la version mais cela peut valoir l'investissement comparer à celui nécessaire à l'achat d'un matériel de captation adéquat.

Dans le même genre il existe également d'autres logiciels beaucoup plus abordables mais moins aboutis comme SlowMotion par exemple.
Ce logiciel, uniquement disponible sous Windows, vous permettra pour une vingtaine d'euros seulement de ralentir jusqu'à trois fois la vitesse de vos vidéos.
N'oublions pas qu'avant d'être une technique de captation, le slow motion est également une technique narrative de l'audiovisuel et que dans ce sens, il apporte une signification particulière à vos réalisations.

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